Lou Trepoun 55, Dec 2013

Revenir à la section précédente Lire la suite Une année de notre meunier, ça s’écoule lentement au gré des recettes et des dépenses soigneusement enregistrées dans l’agenda/livre de comptes. Certains lecteurs nous ayant fait remarquer la monotonie (toute relative) de ce récit, nous vous en proposons une formule différente : les notes de chaque journée seront désormais transcrites, en respectant scrupuleusement la graphie du texte original. Seules les journées les plus mémorables seront (…)

Deux éditeurs pour ce court chapitre, chacun n’ayant publié qu’une carte de Séderon. MIRO [photographe à Sisteron – 1909] Maison Sarlin Marcellin
On peut penser qu’il s’agit d’une photo de commande, réalisée pour fêter l’achèvement des travaux de rénovation de la maison. Ce qui expliquerait la légende et aussi la présence des nombreuses personnes réunies pour prendre la pose.
La carte est datée de 1909. Marcellin Sarlin est alors conseiller municipal. En 1910, il est recensé sans (…)

Sous ce titre, nous inaugurons une rubrique qui a un double objectif :

• Retracer ce que vous, lecteurs, avez signalé à propos du bulletin, vos commentaires des numéros précédents et les rectifications des erreurs que nous avons pu commettre. Toutes vos réflexions sont les bienvenues et le dialogue ouvert…
• Vous proposer aussi des informations plus générales, relevées ici ou là et touchant à l’histoire et à la culture de notre région.

A côté du titre Lou Trepoun, on trouve ces deux vers : « Se se muravo lou Trepoun Farié pas fre dins Sederoun » Frédéric Mistral, Le Trésor du Félibrige Malheureusement, dans ces quelques mots il y a : Une erreur : Mistral n’est pas l’auteur de ces vers, bien qu’ils soient dans son dictionnaire Un mot dont le sens est douteux : Trepoun
Explications : Dans le Trésor du Félibrige, on trouve le nom de notre village sous les formes suivantes (tome 2 p. 865) : « SEDEROUN, bas latin Sederonum, (…)

Jusqu’à ce jour, le plus ancien cliché connu de Séderon correspondait à une carte postale de Frédéric Chauvet dont la mise en circulation datait de 1903. Et voilà qu’une photo bien antérieure vient de faire son apparition dans le paradis des collectionneurs ! Elle est extraite d’un album qui présente un grand nombre de villes et villages de la Drôme (mais pas n’importe lesquels : il semble que seuls les chefs-lieux de canton aient été photographiés ! Pour preuve, les seuls autres clichés de (…)

Un acte respectueux – 28 décembre 1854
[(Nous continuons d’explorer la vie des habitants de Séderon et du canton en publiant des transcriptions d’actes de notaires ou de juges de paix. Dans l’acte notarié proposé ici, nous découvrons l’importance et le poids familial du mariage. A l’époque, les unions étaient encore bien souvent « arrangées » par les parents. Il y avait alors beaucoup « d’amours contrariées ». Toutefois nous découvrons ici un jeune homme et une jeune femme qui souhaitent (…)

[(Dans cette rubrique nous continuons à publier les transcriptions de délibérations de la communauté de Séderon. Prises par le « Conseil général de la communauté » ancêtre de nos conseils municipaux, ces délibérations nous permettront de découvrir ce qui se passait dans notre village et comment il s’organisait voilà 400 ans… Rappel de la situation historique Henri IV a été assassiné le 14 mai 1610. Louis XIII, à peine âgé de 8 ans, succède aussitôt à son père selon l’adage « le Roi est mort, (…)

L’emplacement de l’actuelle salle des fêtes de Séderon est avant la Révolution occupé par un four banal. Ce four à cuire le pain d’usage collectif est ainsi nommé parce que le seigneur de Séderon, son propriétaire, oblige les habitants de son fief, en vertu de son droit de ban (droit de commander et de contraindre), à l’utiliser en contrepartie d’une redevance perpétuelle, fixée à l’origine à 1 pain tous les 60 pains cuits puis convertie en un abonnement sous la forme d’une rente féodale (…)

L’étude que le Trepoun consacre au livre de Louis Dethès se termine par ces extraits d’un article paru en 2003 dans le bulletin n°444 de l’Association des Professeurs de Mathématiques de l’Enseignement Public, reproduits avec son aimable autorisation.

Le livre d’arithmétique écrit en 1746 par le Séderonnais de 26 ans Louis Dethès montre que la volonté de s’instruire peut rester vivace chez les jeunes Séderonnais.
Le livre présente les principes de l’arithmétique écrite dont l’utilisation se généralise à l’époque dans les activités commerciales et tend à remplacer l’arithmétique aux jetons dont le boulier est le principal exemple. Il a tout naturellement été élaboré sous la demonstraction d’un maître écrivain (spécialiste à l’époque de la (…)