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L’hiver touche à sa fin. C’est le temps de l’épeautre que chacun vient faire venter, décortiquer, raffiner… le moulin à farine tourne à plein régime, au point que notre meunier surmené et malade est contraint de prendre du repos…

Avec l’aide de Joseph Bruis et Louis d’Urieu (pour « du Rieu » ?), l’engrenage et l’arbre du moulin à huile sont nettoyés et remis en place : une nouvelle campagne de pressage des noix commence…

Entre ses achats habituels de petites fournitures (qui vont du clou au bidon de pétrole et au verre de lampe), du pain quotidien et de quelques légumes, le Lilet s’offre parfois quelque douceur :
« (chez) Bonefoy (dit Cacala)… j’y prend une tablette de chocolat Lesdiguières » !
Lesdiguières : pour que la marque soit précisée, il faut qu’elle soit symbole de grande qualité – quand l’écriture permet de prolonger la petite gourmandise.

Et surveillez bien, tout en haut de la page du 4 mars, le tuage d’une poule grise…

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Agenda du Lilet - 1923

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