Séderon est l’une des 45 stations météorologiques de la Drôme. Mise en place à l’origine, dans les années 50, sur l’emplacement de l’actuel tennis, à côté de la piscine municipale avant sa construction, les données de la station étaient relevées par M. Henri CONSTANTIN, agent des eaux et forêts qui envoyait par courrier les bulletins météorologiques locaux.

La station a été déplacée de quelques centaines de mètres, chez M. QUENIN, au début des années 60.

Les paramètres quotidiens relevés manuellement sont la pluviométrie, la température maximale, la température minimale et en hiver la hauteur de neige.

Les appareils de mesure sont simples : un pluviomètre classique et deux thermomètres, l’un pour les maxima, l’autre pour les minima. La hauteur de neige est mesurée directement sur une planchette. Les mesures sont complétées par les observations qualitatives fournies par le météorologue observateur, en particulier la nébulosité, le vent et la grêle.

Les services intéressés par ces relevés étaient à l’origine E.D.F. et la Chambre d’Agriculture - c’est E.D.F qui a installé la première station.

Il y a 4 ans a été mise en place une station automatique (photo ci-contre) reliée par téléphone à la station météo d’ANCONE à MONTELIMAR, les batteries étant rechargées par un petit panneau solaire.
Les données relevées sont toujours les mêmes avec en plus l’état hygrométrique de l’air. Les capteurs sont évidemment des sondes et le pluviomètre réservoir remplacé par une balance sensible au 5 dixième de millimètre d’eau. La neige est fondue par chauffage. Les mesures sont enregistrées toutes les heures et mises en mémoire et un téléchargement a lieu tous les matins, par téléphone, de la station d’ANCONE.
Ces données sont toujours complétées par les notes inscrites sur un CAHIER D’OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES édité par Météo France.
Tous les mois le Comité Météorologique Départemental édite un bulletin faisant la synthèse des données météorologiques du département.

Du point de vue évolution locale du climat M. QUENIN a observé que depuis une vingtaine d’années, il n’y a pratiquement plus de chutes de neige comme il en avait connu auparavant. Il se souvient qu’en 1978 ou 1979, début mars, il était tombé 60 cm de neige au col de la Pigière.