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Le temps de l’épeautre fait place à celui de l’huile. Le moulin travaille avec la production de tous les villages, on vient de Lachau et de Vers, d’Eygalayes ou de Pelleret pour « faire » son huile de noix.
Dans l’agenda, il ne manque pas un nom, pas un surnom, pas un lieu : Gay (dit Pelon) de Lachau… Casimir Gilly de Tophagne… Jean Emile (dit Beaupoil) de Pelleret… Notre meunier désigne toujours très précisément chaque client.
Quand il va à Séderon, il détaille chaque achat, chaque commerçant. Et chaque gourmandise : c’est un demi-litre de vin blanc doux et deux tasses de tilleul bus avec Henri Conil, c’est le chocolat Menier qui remplace le chocolat Lesdiguières, c’est « une livre de sucre cristalisé que j’y remet pour faire une lauze sucrée ».
Le « y », c’est Martin (dit Tôle) de Laborie ; avec un pareil surnom, on devine que l’homme avait des talents de pâtissier.
Si vous connaissez la recette de la lauze sucrée…
Pour celle du pasteau, de la pâte de noix, Jean-François Charrol nous en parlait déjà dans le Trepoun n°27.
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Agenda du Lilet - 1923
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