Bandeau
L’Essaillon
« Entre la Tourre et lou Crapoun,
I a moun païs, qu’ei Sederoun »
Alfred Bonnefoy-Debaïs

Etudier, préserver et faire connaître le Patrimoine Historique, Naturel et Culturel de Séderon et de sa Région

Le Mesclun
Article mis en ligne le 1er juin 2018
dernière modification le 15 février 2024

par ESSAILLON, POGGIO André

On parle de l’Essaillon dans la presse locale.

L’association « Les Amis de Barret » cite l’Essaillon dans La Tribune du 15 février 2018, à propos de l’article de Pierre MATHONNET sur « Les passages de troupes à Séderon sous Louis XIV » (Lou Trepoun n°63).

La revoilà, la carabasse !

Elle vient d’être retrouvée dans un livre écrit par un de La Rochette-du-Buis, Guy Charras, en 2005. Livre de souvenirs, comme le dit son titre :

« dans les montagnes des Hautes Baronnies il était une fois »

Il confirme que, si chaque village des Baronnies avait ses spécificités, sa façon de vivre différait peu de celle des villages voisins. Rien d’étonnant donc d’y avoir trouvé, au milieu de bien d’autres évocations, un détail qui me ravit :

« A La Rochette, la fête de la Saint Roc s’est toujours déroulée au quartier des Granges… un peu avant le « Grand Jour », les jeunes se réunissaient. Chacun ayant à cœur que la fête soit réussie, faisait de son mieux afin que visiteurs et danseurs soient satisfaits…

En attendant l’arrivée de la musique, parfois deux ou trois forains s’installaient en bordure, pour vendre des friandises ; le nommé Reymondo [1] avait lui, la “carabasse” que faisaient tourner les enfants, pour gagner un paquet de praline ».

La revoilà, la carabasso qu’Alfred Bonnefoy-Debaïs nous avait fait découvrir dans son « Vot de Sederoun » [2]. Cette roulette un peu mystérieuse, nous n’étions pas sûrs d’en bien comprendre le fonctionnement. Le témoignage de Guy Charras confirme l’explication qui avait été donnée [3].

Quant au Raimondo, j’ai le souvenir – très ancien – d’une fête de Séderon où il était venu tenter de gagner quelques sous. Cette fois-là, il faisait commerce de cacahuètes. Comme elles avaient encore leur coque, il en avait rempli un plein grand sac de jute et se promenait autour du bal pour les vendre. Jusqu’au moment où, séduit par un air de valse, il enlaça son sac et se mit à tourner au rythme de la musique. Sous les applaudissements des badauds.

André POGGIO

On reparle de l’Essaillon dans la presse locale.

Gilbert Picron sur les traces de Giono, en référence à l’article publié dans Lou Trepoun n°63 de décembre 2017. (La Tribune du 1er février 2018)

Lucien BERTRAND

Lucien Bertrand, sa vie et sa carrière politique ont fait l’objet d’un article d’André et Georges Poggio paru dans le Trepoun n°57 de 2014. Cette affiche de mai 1906 apporte une illustration supplémentaire à l’article, et donne une idée du style utilisé durant les campagnes électorales de l’époque.