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L’Essaillon
« Entre la Tourre et lou Crapoun,
I a moun païs, qu’ei Sederoun »
Alfred Bonnefoy-Debaïs

Etudier, préserver et faire connaître le Patrimoine Historique, Naturel et Culturel de Séderon et de sa Région

Louu Trepoun 29
L’eau : un patrimoine à sauvegarder
Article mis en ligne le 3 octobre 2013
dernière modification le 13 décembre 2014

par ROGER Jean

L’eau, source de vie, est sans doute appelée à devenir un des grands problèmes du XXI° siècle. Certes, dans nos pays occidentaux, nous avons la chance de vivre dans une partie du globe où la « pénurie » n’est peut-être pas pour demain.....

Mais les dernières conférences internationales (Rio de Janeiro – Kyoto) sur le devenir de l’environnement et des « ressources dites naturelles » ont mis l’accent sur la notion de développement durable, c’est à dire soucieux de prendre en compte l’environnement et de le préserver pour les générations futures.

Il ne faut plus en effet considérer les « ressources naturelles » comme inépuisables : nos enfants et petits enfants doivent avoir la possibilité de se développer et s’épanouir de façon satisfaisante. Et si nous gaspillons aujourd’hui il sera trop tard demain.

En France les lois « Chevènement » et « Voynet » s’inscrivent bien dans une nouvelle politique d’aménagement du territoire qui prend en compte l’environnement (eau, air, paysages, littoral, montagne, environnement culturel ) et le développement durable (aspects économiques et sociaux).

C’est dans ce cadre que l’eau est devenue une réserve à protéger et a désormais une valeur patrimoniale. Ce patrimoine doit donc être pris en compte dans une politique à court et moyen terme.

« On » a l’habitude d’exprimer la richesse d’une nation par la valeur de son Produit Intérieur Brut (P.I.B.), exprimé en francs ou en dollars, rapporté à sa population. C’est dire que l’on raisonne en « termes économiques ». Or nous savons aussi, depuis plus de dix ans, exprimer en francs, la valeur de notre patrimoine (environnement, eau, air, monuments, paysages, espaces non urbanisés, etc.).

Mais nos décideurs politiques, nos économistes, n’ont pas encore tout le réflexe d’utiliser, pour les choix budgétaires, ces nouveaux critères. Raisonnant trop souvent à court terme, ils oublient dans leurs décisions le moyen et le long terme. C’est pourquoi le Salon International de l’Eau qui a été évoqué dans l’exposition réalisée, à la mairie de Séderon, par l’équipe de l’Essaillon, a eu le grand mérite d’appeler l’attention du citoyen que nous sommes, sur la nécessité de mettre en place, pour le devenir de nos enfants, une vigoureuse politique pour sauvegarder une de nos richesses patrimoniales : l’eau sous toutes ses formes.

Encore merci aux organisateurs, car cela doit nous amener à une réflexion personnelle sur la nécessité d’être « économe » de ce bien précieux qu’est l ’ E A U.

Jean ROGER